Station de sports d'hiver

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La station de sports d'hiver de San Carlos de Bariloche (Argentine).
La station de sports d'hiver de Courchevel 1850 (France).
Station de Tignes-le-Lac (France).

Une station de sports d'hiver, plus couramment appelée station de ski, est un type de station touristique, aménagé pour la pratique des sports d'hiver.

Localisation[modifier | modifier le code]

Dans les pays à climat tempéré, comme l'Allemagne, l'Autriche, la France, l'Italie, la Suisse ou encore les États-Unis, les stations de sports d'hiver sont situées en montagne. Seules les stations de haute montagne, à partir de 1 800 mètres d'altitude, ont la certitude d'avoir un enneigement suffisant tous les ans. Il existe cependant de nombreuses stations de moyenne montagne, à partir de 900 mètres d'altitude ou plus bas, et leur enneigement est donc plus aléatoire. Depuis quelques années, des canons à neige permettent de combler artificiellement le déficit de neige au bas des pistes.

Les stations de très haute altitude, à proximité des glaciers, permettent une exploitation hors saison (ski d'été) mais il peut y faire très froid en hiver et l'accès peut être difficile. Les localités qui en ont la possibilité aménagent donc souvent plusieurs stations, en altitude et plus bas dans la vallée.

Dans des pays plus froids, comme le Canada ou la Finlande, des stations peuvent être aménagées sur des collines de très faible altitude car elles bénéficient malgré tout d'un enneigement suffisant tous les hivers.

L'accessibilité (proximité des centres urbains ou des infrastructures de transport) est un élément important pour le développement d'une station. La station peut être desservie par une route d'accès ou par des remontées mécaniques situées en fond de vallée, voire en ville, comme dans le cas de la télécabine du Prorel qui relie Briançon à la station de Serre Chevalier.

Une station de sports d'hiver peut se trouver aussi sur un volcan comme celle-ci sur l'Etna.

Certaines installations (piste de ski intérieure, patinoire) permettent de pratiquer des sports d'hiver en milieu urbain ou hors-saison.

Structure d'une station de ski[modifier | modifier le code]

Une station de sports d'hiver se compose :

  • d'un domaine skiable, ensemble de pistes de ski alpin , nordique, de randonnée, de luge, de raquettes à neige et de remontées mécaniques ;
  • de la station proprement dite, avec l'hébergement, l'hôtellerie et la restauration, les commerces, les activités récréatives, les services (secours médical, pisteurs-secouristes, entretien des pistes, etc.), les écoles de ski.

Une station de sports d'hiver peut également comprendre plusieurs sites, par exemple la station des Arcs (Arc 1600, Arc 1800, Arc 2000). La définition du périmètre d'une station de sports d'hiver est quelquefois floue, car elle évolue au fil du temps :

  • par les bâtiments : mais de nombreuses stations possèdent plusieurs fronts de neige (quartiers) ;
  • l'ensemble des pistes qui peuvent être reliées skis aux pieds ; mais les stations tendent à se regrouper en domaines ;
  • ensemble des installations accessibles par un forfait ; mais souvent plusieurs forfaits coexistent dans la même station.

Piste[modifier | modifier le code]

Les installations de nouvelles glisses se développent : snowpark, boardercross, yooner, snowscout, airboard, snake gliss, snowracer, etc.

Remontées mécaniques[modifier | modifier le code]

Le moment de puissance est une métrique de la capacité du parc de remontées mécaniques d'une station[1].

Les stations possèdent souvent des remontées redondantes, uniquement exploitées les jours d'affluence[1].

Front de neige[modifier | modifier le code]

En France, par analogie au front de mer, le front de neige est un quartier situé à proximité d'un accès au domaine skiable. On y trouve souvent des commerces, de la restauration, des services ou de l'hébergement.

En Europe, de nombreux particuliers ont investi dans l'immobilier de montagne[2]. Mais les stations sont souvent confrontées au problème des « lits froids » (appelé aussi parfois « volets clos ») : il s'agit de résidences secondaires qui sont inoccupées la majeure partie de l'année, voire plus du tout occupées[3].

En Amérique du Nord, les stations sont davantage intégrées : un seul propriétaire gère le domaine skiable, l'hôtellerie, la restauration[4].

Une station sans bâtiments, notamment d'hébergement, est parfois nommée stade de neige.

Espace débutant[modifier | modifier le code]

Des pistes écoles sont souvent situées à proximité du front de neige.

Il est possible de trouver un jardin d'enfant (par exemple les clubs Piou-Piou de l'ESF dans les stations françaises) : un emplacement spécialement aménagé pour l'apprentissage du ski par les enfants d'âge préscolaire.

Domaine skiable[modifier | modifier le code]

Le domaine skiable est un ensemble de pistes reliées entre elles. Des stations développent l'interconnexion de leurs domaines skiables.

Activités[modifier | modifier le code]

Sports d'hiver[modifier | modifier le code]

L'activité principale reste le ski alpin, par exemple en France 55 millions de journées 2012[5] pour un chiffre d'affaires de 1300M€[6].

Le ski de fond est moins pratiqué en France : deux millions de journées et 9,7 millions d'euros de chiffre d'affaires[7].

La pratique de la raquette à neige se développe à partir de la fin des années 1990, le ski de randonnée et le ski de randonnée nordique sont des disciplines émergentes. Ces pratiques, généralement non soumises à redevance, entraînent des conflits d'usage avec les gestionnaires des pistes de ski.

La luge étant historiquement une activité très prisée, les stations prévoient généralement un site pour les enfants souhaitant la pratiquer et certaines réservent de véritables espaces pour cette pratique[8]. L'airboard permet de dévaler une pente, allongé sur une luge gonflable, avec casque obligatoire.

On peut aussi citer le hors-piste, les bosses, le snowboard, le boarder cross, le snake gliss, le yooner, le snowracer, le ski joëring, le traîneau à chien, le patinage, etc.

Activités après-ski[modifier | modifier le code]

Le domaine skiable est généralement ouvert de 9 heures à 16-17 heures, mais certaines stations proposent aussi du ski nocturne.

Sont désignées généralement par « Après-ski » les activités proposées en station en dehors du ski, qu'elles soient liées à la neige (raquettes, patinage) ou non (loisirs divers, détente, visites). Pour pallier le risque de manque de neige, ou pour répondre aux attentes d'une partie de la clientèle, les stations développent de plus en plus ce type d'activités.

La difficulté des pistes conduisant à segmenter la clientèle (sportive, familiale, festive...), l'éventail de ces activités peut varier d'une station à l'autre.

Modèle économique[modifier | modifier le code]

Le modèle économique des stations de sports d'hiver est fondé essentiellement sur le service : service des remontées et entretien des pistes, formation aux activités de neige, location de matériel, services d'hébergement et de restauration.

Il existe environ 2 000 stations ayant au moins 5 remontées mécaniques dans 80 pays, ayant attiré 110 millions de skieurs pour 400 millions de journées par saison lors de la dernière décennie. Cette fréquentation est en faible croissance, voire en baisse au Japon. 45 % de cette fréquentation s'opère dans les Alpes et 11 % dans le reste de l'Europe de l'Ouest, devant l’Amérique avec 23 % et 15 % en Asie-Pacifique[9].

En 2015, les marchés principaux sont[10] :

Pays stations remontées mécaniques journées-skieurs (JS, millions) JS par remontée habitants skieurs skieurs étrangers JS par habitant
États-Unis 470 2970 55.7 18753 8 % 6 % 0.2
France 325 3391 55.1 16257 13 % 31 % 0.6
Autriche 254 3028 51.6 17028 36 % 66 % 2.1
Japon 547 2422 33.8 13942 9 % 8 % 0.2
Italie 349 2127 25.8 12152 8 % 35 % 0.3
Suisse 194 1691 24.5 14505 37 % 46 % 1.7
Canada 288 922 18.4 20008 12 % 12 % 0.5
Allemagne 498 1827 15.0 8200 18 % 10 % 0.2

Mode de gestion[modifier | modifier le code]

En France l'exploitation des remontées mécaniques est considérée comme un service public qui peut être géré en régie municipale ou par délégation à une entreprise.

Métiers[modifier | modifier le code]

Une station de sports d'hiver fait appel à de nombreux corps de métier et comprend, d'une part, tous ceux que l'on trouve dans un lieu de villégiature : loisirs, services médicaux et d'urgence, commerce, restauration et hôtellerie, puis tous ceux qui sont spécifiques à l'activité :

  • pisteur-secouriste : surveillance des pistes, secours, déclenchement préventif des avalanches ;
  • opérateur de remontée mécanique ;
  • moniteur de ski ;
  • guide de haute montagne ;
  • accompagnateur en moyenne montagne ;
  • entretien des pistes : damage, shaper de snowpark ;
  • vente de forfaits ;
  • location et entretien du matériel.

Activités saisonnières : elles font appel à des contrats de travail saisonnier pour le personnel qui n'est pas nécessaire à l'entretien pendant la basse saison ou à l'exploitation des activités d'été.

Saisonnalité[modifier | modifier le code]

Historiquement, le tourisme montagnard s'est développé à partir de la fin du XIXe siècle autour d'activités estivales : la randonnée, le thermalisme et l'alpinisme[11]. Les stations de ski ont été créées par les hôteliers pour attirer les touristes pendant l'hiver et développer une deuxième saison d'activité. À partir des années 1960, le tourisme de masse se développe et c'est souvent l'hiver que l'activité est la plus intense[11]. Certaines stations tentent de valoriser leurs installations pendant l'été en créant des bob luge, dévalkart, rollerbe, bike-park pour le VTT de descente.

Même l'hiver, il existe d'importantes variations de fréquentation avec des périodes d'affluence le week-end et les vacances scolaires. Les séjours sont souvent organisés du samedi au samedi, ce qui entraîne la congestion des voies d'accès en haute-saison.

Public[modifier | modifier le code]

  • clientèle vacance qui vient pour un séjour allant souvent d'un week-end à une semaine et qui cherche souvent à loger "au pied des pistes"
  • clientèle locale
  • club de ski
  • sportifs
  • classes de neige

En ce qui concerne le public français, les vacances aux sports d'hiver semblent réservées aux populations les plus aisées financièrement. Ainsi seuls 10 % des Français partent tous les ans en hiver, parmi lesquels une majorité correspond aux cadres, aux hauts revenus, et aux diplômés du supérieur selon une enquête du CREDOC[12]. Selon cette même étude, la répartition géographique des vacanciers partant aux sports d'hiver révèle que les Franciliens sont sur représentés dans ces départs, ce qui semble là aussi corrélé avec le revenu moyen par habitant. Les locaux, habitants proches des massifs montagneux, sont aussi les plus attirés par les sports d'hiver, notamment en ce qui concerne les zones limitrophes des Alpes et des Pyrénées[13].

Les types de station[modifier | modifier le code]

Les stations de ski se sont développées principalement dans les Alpes puis ont servi de modèle pour les autres montagnes à travers le monde. Il est souvent fait une distinction entre un modèle « germanique » (Allemagne, Autriche, Suisse, Haute-Savoie), un modèle « latin », (Savoie, Italie excepté le Trentin-Haut-Adige) et un modèle « anglais », dans leur mise en place[14],[15].

Le modèle « germanique » repose sur une volonté des sociétés locales de préserver leur mode de vie rural et basé sur l'agriculture et permettant, ainsi, de trouver un complément de revenu avec le développement du tourisme. La station de ski se développe donc à partir du village, permettant aux populations la maîtrise du développement, par exemple à Grindelwald. Le modèle « latin », quant à lui, peut être caractérisé par le développement des villages mais le plus souvent par des stations touristiques créées ex nihilo dans les alpages par des promoteurs, publics ou privés, extérieurs, par exemple à La Plagne. Enfin le dernier « modèle », « anglais », laisse les populations locales poursuivre leur développement, préservant ainsi un cadre de vie traditionnel à la base de la venue des touristes anglais[Par exemple ?].

L'exemple français[modifier | modifier le code]

En France, la majeure partie des stations de sports d'hiver est concentrée dans les Alpes du Nord, dans les départements de la Savoie, de la Haute-Savoie et de l'Isère. Il existe cependant des stations dans les Alpes du Sud, les Pyrénées, le Massif central, le Jura, les Vosges et la Corse.

Les acteurs de l’aménagement admettent[16] une typologie des stations de ski françaises élaborée par le sens commun et des professionnels de la montagne. Elle repose sur une évolution historique des stations, notamment avec la montée en altitude de celles-ci. Les différents types de station sont dites :

de « première génération »
des stations touristiques développées autour d’un village préexistant, le noyau[17], à une altitude de 900 à 1 200 mètres (exemples : Mont-Dore en Auvergne, Le Revard à proximité de Chambéry et Aix-les-Bains ; Megève, La Clusaz, Le Grand-Bornand, Morzine, Les Habères ou Chamonix en Haute-Savoie ; Villard-de-Lans en Isère, Serre Chevalier dans les Hautes Alpes).
de « deuxième génération »
des stations créées à partir de rien, à une hauteur plus élevée, au niveau des alpages (1 600 à 1 800 mètres) (exemples : Super-Besse ou Le Lioran en Auvergne; Courchevel en Savoie ; l'Alpe d'Huez ou les Deux Alpes en Isère).
de « troisième génération » ou « intégrées »
Dans les années 1960, héritage des Trente Glorieuses, l’afflux de touristes pousse les promoteurs à proposer aux communes alpines des projets qui trouvent leur origine dans une volonté gouvernementale, parallèlement au développement des stations balnéaires de la côte languedocienne, dans un cadre de « déclaration d'utilité publique » offrant des facilités aux promoteurs privés et la possibilité d’expropriations ou d'usage de sites vierges[17]. C'est le Plan neige qui consiste, en créant des stations telles une ville nouvelle, à démocratiser une pratique jusque là élitiste : les sports d'hiver deviennent une activité statutaire, qui ne touche au mieux, à son apogée, qu'un peu plus du tiers des Français[17]. Le promoteur décide de l’ensemble des aménagements urbanistiques, commerciaux (la galerie marchande représentant alors la traditionnelle rue[17]), techniques (remontées mécaniques…). Ces stations sont conçues sous forme d'organisation rationnelle « zoning »[17] : à partir d’un point de chute (le parking), souvent supérieur à 1 800 mètres, à proximité duquel se trouvent de grands ensembles en front de neige avec tout le confort et des services à proximité, généralement dans un site en forme d’amphithéâtre. Les préceptes du Corbusier sont souvent utilisés[17], Flaine en étant l'archétype[17]. Ces stations sont souvent accusées d’être des « usines à ski », peu respectueuses de l’environnement naturel (La Plagne, Tignes, Arc 1600, Isola 2000, SuperDévoluy, Le Corbier, Les Menuires). Certaines de ces stations vont savoir, au cours des décennies, se réorienter vers des offres plus familiales ou à l'opposé plus luxueuses, mais quelques-unes seront définitivement abandonnées[17].
de « quatrième génération » ou « stations-villages »
À partir de 1975, ces stations correspondent à des villages « traditionnels », créées ex-nihilo ou autour d’un village existant, plus soucieux des usages traditionnels, intégrés à l’espace environnant et surtout à dimension humaine (Valloire, Peisey-Nancroix, Valmorel).

Impacts environnementaux[modifier | modifier le code]

Modification du paysage[modifier | modifier le code]

Le Peak Walk de Glacier 3000.

À la suite de la mise en place des stations intégrées, dès la fin des années soixante et au cours des années soixante-dix, un certain nombre de voix, notamment celles des écologistes ou d'une partie de la population montagnarde, se sont élevées contre la destruction d'un cadre paysager alpin. Laurent Chappis, père de la station Courchevel et à l'origine de ces stations de front de neige, critique l'évolution et le bétonnage de la montagne[18].

L'édification de grands immeubles en montagne, les coupes rases dans les forêts pour aménager pistes de ski et remontées mécaniques, le creusement de lacs artificiels pour produire de la neige de culture, ont en effet modifié, parfois avec des conséquences graves sur l'environnement, les établissements humains (risques d'avalanches accrus par le déboisement)[19].

Des stations de haute montagne s'équipent aussi d'aménagements sensationnels (luge sur rail, ponts suspendus, téléphérique à cabine tournante...) pour attirer pendant quelques heures une clientèle non skieuse, notamment des tours opérateurs asiatiques[20].

Friches touristiques[modifier | modifier le code]

Certaines stations ont été abandonnées[21] car elles n'étaient pas rentables, parce qu'elles souffraient d'un enneigement trop aléatoire[22]. Il s'agit là d'un cas particulier de friches industrielles, liées au tourisme. En 2019 en France, 168 des 584 stations construites depuis les années 1930 ont déjà été abandonnées selon les décomptes de Pierre-Alexandre Metral, doctorant à l'Université Grenoble Alpes, et près de 80 sites seraient menacés d'ici à 2050[23]. Le phénomène a commencé en 1970 et s'est accéléré à partir des années 2000[23].

Par ailleurs, les stations en activité sont aussi confrontées aux installations de remontées mécaniques abandonnées parce qu'elles sont techniquement obsolètes ou prévues pour un projet d'extension non réalisé, ou encore parce qu'elles desservent des secteurs trop dangereux ou aux bâtiments dégradés et/ou laissés vacants[11]. Le cas du tremplin de saut à ski du Dauphiné, qui se trouve dans le village de Saint-Nizier-du-Moucherotte est un bon exemple de telles friches. L'abandon des remontées mécaniques peut causer une pollution du sol, notamment en raison des huiles de moteur et des carburants ; elles peuvent également risquer de s'effondrer[23].

L'association Mountain Wilderness, par exemple, milite pour le démontage de ces installations[24].

Pollution de l'air[modifier | modifier le code]

Les stations de ski sont depuis toujours concentrées autour d'un seul moyen de transport : la voiture (57 % de la pollution dans les stations) qui représente une énorme source de pollution. Le site propre ou station écologique a pour but de concentrer des moyens de transport écologiques en un même endroit pour réduire l'émission de CO2, et malgré les efforts entrepris (encouragements à prendre les transports en commun, création de télécabine...), la logistique et le choix d'emplacement de ces endroits ne sont pas toujours propices à la réduction de l'utilisation de la voiture[25].

Les transports sont la principale cause de pollution : les visiteurs étrangers et les résidents des communes représentent plus de 80 % des émissions de gaz à effet de serre. Les trajets réalisés par les visiteurs français représentent 19 % des émissions et se caractérisent par une utilisation trop fréquente de la voiture[26].

Démarche de protection environnementale[modifier | modifier le code]

Pour les transports, des navettes et autres bus sont mis en place pour une meilleure desserte des stations ainsi que des habitations. Elles sont créées pour permettre une réduction de l'utilisation de la voiture, qui aura pour conséquence une réduction des gaz polluants[27].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b http://www.rrcassociates.com/wp-content/uploads/2015/02/Value-of-VTFH-Winter-1415.compressed.pdf
  2. Colette Sabarly, « Investir à la montagne, tentant, mais risqué », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. « Tourisme durable : les lits froids, un gâchis écologique et une aberration économique », sur TourMaG.com, 1er journal des professionnels du tourisme francophone (consulté le ).
  4. (en) « No Business Like Snow Business : The Economics of Big Ski Resorts », sur The Atlantic, (consulté le ).
  5. http://www.domaines-skiables.fr/fr/smedia/filer_private/c9/e1/c9e11916-afb5-4e6b-af79-24a158f544ba/la-france-premiere-destination-mondiale-du-ski-dans-un-contexte-economique-globalement-difficile.pdf
  6. « montagneleaders.fr/reportages/… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  7. « actumontagne.com/sports/la-mul… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  8. « Les meilleures pistes de luge en montagne ! », sur France Montagnes (consulté le ).
  9. (en) Laurent Vanat, « extrait du Rapport international sur le tourisme de montagne 2012 »,
  10. (en) Laurent Vanat, « 2016 International report on mountain tourism »,
  11. a b et c Histoire du tourisme dans les Alpes, Anne-Marie Granet-Abisset, ina
  12. « Rapport vacances d'hiver 2010 », sur Credoc.fr, (consulté le )
  13. « Intérêt des internautes pour les stations de ski selon les régions », sur i-skimontagne.fr, (consulté le )
  14. Article « Neige, les 5 Alpes », publié dans |l'Express en 1979, p. 60 et suivantes.
  15. Pour sa part, le géographe français Rémy Knafou ne retient, dans ses différents ouvrages sur le sujet, que les deux premiers modèles. Peuvent être ainsi consultés les exemples de Grindelwald en Suisse et celui de La Plagne en France dans le numéro « Les Alpes » (no 8034) publié dans la collection Documentation photographique, en 2004, (EAN 3-303331-280347)
  16. Cette typologie est souvent attribuée à tort au géographe Rémy Knafou. Il présente simplement les trois premières générations (la quatrième n'existe pas lorsqu'il publie son ouvrage) en affirmant « C'est la typologie la plus classique, la plus communément admise par tous » p. 16) R. Knafou, Les Stations intégrées de sports d'hiver des Alpes françaises, Masson, 1978.
  17. a b c d e f g et h Jean-Laurent Cassely, « Station de ski : la passé d'une utopie », L'Express, no 3580,‎ , p. 38 (ISSN 0014-5270)
  18. Laurent Chappis, Ma montagne : du rêve à la réalité, Fondation pour l'action culturelle internationale en montagne,
  19. Emmanuel Marcelpoil / Hugues François, Liliane Perrin-Bensahel, Les stations de sports d'hiver face au développement durable. Les idées et les théories à l'épreuve des faits, Paris, Éditions L'Harmattan, , 176 p. (ISBN 978-2-296-11911-6 et 2-296-11911-5, lire en ligne).
  20. ANTOINE CHANDELLIER, « TOURISME », Le Dauphiné libéré,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  21. Vincent Simon, « Stations de ski fantômes », sur stationsfantomes (consulté le )
  22. Anciennes remontées mécaniques dans les montagnes françaises : pour une géographie des friches touristiques, Christophe Gauchon 1997
  23. a b et c Léa Dauplé et Pierre Bafoil, « La France compte 168 stations de ski fantômes : enquête sur un désastre écologique et économique », sur lejdd.fr, Le Journal du Dimanche, (consulté le )
  24. http://www.mountainwilderness.fr/se-tenir-informe/actualites/installations-obsoletes-reussir-un-projet-de-demontage
  25. « Passer des vacances plus écologiques - Les sports d’hiver – ADEME », sur ADEME (consulté le )
  26. « Stations de ski et développement durable ne font pas bon ménage - Ressources et environnement », sur Ressources et environnement, (consulté le )
  27. « La montagne protège son environnement », sur France Montagnes (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Franck Delorme, « Du village-station à la station-village. Un siècle d’urbanisme en montagne », IN SITU. Architecture et urbanisme de villégiature : un état de la recherche, no 24,‎ (DOI 10.4000/insitu.11243)
  • Franck Delorme, « L’Atelier d’architecture en montagne. Contribution à la mise au point d’une architecture de montagne », IN SITU. Architecture et urbanisme de villégiature : un état de la recherche, no 24,‎ (DOI 10.4000/insitu.11198)
  • Pierre Préau, « Essai d'une typologie des stations de sports d'hiver dans les Alpes du Nord », Revue de géographie alpine, vol. 56, no 1,‎ , p. 127-140 (lire en ligne).

Articles connexes[modifier | modifier le code]